mardi 1 juillet 2014

#Cryothérapie #Coupe du monde : comment les footballeurs récupèrent ?

En cette période de coupe du monde, où les joueurs enchaînent les matchs, la cryothérapie leur permet de récupérer plus vite.

Explications...
En cette période de coupe du monde, peut-être avez-vous entendu ou lu plusieurs fois le mot "#cryothérapie" sans savoir ce qu'il signifie exactement.

La #cryothérapie est utilisée depuis les années 1980 essentiellement dans des pays du nord de l’Europe : Allemagne, Autriche, Finlande, Pologne. Elle consiste à mettre un sportif dans une chambre très froide, à des températures proches de –110°C, pendant moins de 5 minutes.

"Avant d'atteindre une telle température, les athlètes traversent successivement deux salles à -10°c et -60°c", précise le site de l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (Insep).

Comment le corps peut-il supporter de telles températures ?
Réponse dans la vidéo ci-dessous :


OBJECTIF. Le but de ces séances est d'améliorer la qualité de la récupération et du sommeil et de produire un effet positif sur les micro-traumatismes musculaires.

Comment ? En créant un choc thermique qui génère une vasoconstriction et une stimulation des récepteurs thermiques du derme. "Ce choc thermique a principalement un effet analgésique (qui diminue la sensation de douleur) en ralentissant la conduction nerveuse et anti-inflammatoire par l'abaissement de la température tissulaire", explique l'Insep sur son site.

PATHOLOGIES. Très prisée par les sportifs, la cryothérapie ne leur est pas réservée : "elle est de plus en plus utilisée pour soigner des malades souffrants d'atteintes neurologiques, de raideur musculaire ou de très grandes douleurs", précise la vidéo.

Le 16 mars dernier, l’AS Saint-Etienne, club de football de ligue 1, a annoncé la signature d'un protocole avec le groupe Air Products pour permettre aux joueurs professionnels du club de bénéficier, durant 6 semaines, des effets de la cryothérapie. Une chambre de cryothérapie mobile a ainsi été spécialement installée dans l’enceinte du centre d’entraînement du club.
(Source : Sciences et Avenir)

mardi 4 mars 2014

#JournalDeLaSanté - #Cryothérapie Corps Entier à l'#INSEP

La cryothérapie corps entier (CCE) à -110°C est utilisée depuis les années 1980 essentiellement dans des pays du nord de l'Europe (Allemagne, Autriche, Finlande, Pologne...).

Depuis le mois de janvier 2009, dans le cadre de la rénovation de l'INSEP, le service médical s'est doté d'une chambre de Cryothérapie Corps Entier (CCE) à trois compartiments ( -10°,-60°et -110°C) unique en France. Ce traitement de médecine physique se développe autour de trois axes principaux : la récupération du (de la) sportif (ve) et l'amélioration des performances, ainsi que la prévention de récidives de pathologies ; le traitement de pathologies musculaires et inflammatoires de l'appareil locomoteur et enfin la recherche afin d'affiner et valider des protocoles de préparation à la compétition.


La CCE est désormais ouverte aux personnes extérieures à l'INSEP, sous la responsabilité d'un(e) kinésithérapeute ou d'un infirmier(e) diplômé(e) d'Etat, qui se seront assurés, au préalable, que les patients ne présentent aucune contre-indication.

Comment se déroule une séance de Cryothérapie Corps Entier ? Principe - Objectifs - Durée - Tenue - Protocole...
 Référencement site Internet

mardi 14 janvier 2014

La Cryothérapie et rhumatismes inflammatoires

La Cryothérapie Corps Entier reprend et amplifie les effets du froid appliqués localement. Ces effets sont expliqués par des phénomènes vasomoteurs, de neuroconduction et biochimiques. Il s'en suit une série de réaction en cascade ayant pour conséquence une accélération de la réparation tissulaire. Cette réaction biologique et naturelle agit comme un antalgique, un anti-inflammatoire et un anti-hémorragique sur le corps.

C’est le choc thermique qui est à la base des effets cliniques de la CCE. Pendant quelques minutes, le corps entier est exposé à une température pouvant aller jusqu’à -140°C. L’objectif est de stimuler le corps humain de façon à déclencher les réflexes de lutte contre le froid extrême.

Indications : 
Rhumatismes inflammatoires
Spondylarthrite ankylosante
Polyarthrite rhumatoïde
Arthrose
Psoriasis et Lichen plan
Syndrome Fibromyalgique
Spasticité musculaire
Neurodermites
Contusion musculaire
Tendomyopathie
Traitement anti douleur
Stress
Trouble du sommeil
Dépression
Migraine
Fatigue chronique
Sclérose en plaques (réduit la spasticité et entretient la souplesse musculo-articulaire)
Accélère les processus de cicatrisation
Amélioration de la rééducation du sportif blessé, en phase de renforcement
Préparation du sportif à la compétition et à la récupération après l’effort.

 Rédacteur BLOG

lundi 6 janvier 2014

Cryothérapie Corps Entier - Récupération

Il n’est pas toujours facile de distinguer les méthodes de récupération efficaces. En effet, peu de méthodes font preuves d’un véritable consensus. La récupération étant un facteur clef de la performance elle se devra, au même titre que l’entraînement, être planifiée et encadrée. Sans cette programmation minutieuse, le maintien du niveau de performance est mis en danger.
Utilisée depuis l’antiquité pour ses effets antalgiques et anti-inflammatoires, la cryothérapie est une technique prenant une part importante en médecine du sport tant dans le traitement que dans la récupération. Nous retrouvons de nombreuses modalités d’applications avec entre autre :

- La cryothérapie locale : glace, azote sous pression, pistolet à CO2…
- L’eau contrastée (chaud-froid)
- L’immersion en eau froide (de 4°C à 15°C)
- La cryothérapie Corps Entier (CCE)


 Création sites Internet

mercredi 25 septembre 2013

INSEP - J+9 – 9ème et dernière séance

Je revois le rhumatologue qui me prescrit un nouvel anti-inflammatoire si la douleur revient. Je dois revenir avec radios et IRM. Il n’est pas étonné de mon enthousiasme : chez certains la Cryothérapie est révolutionnaire.
10 jours de cure. Un marathonien et une femme (Hélène) ont fait la dernière séance avec moi. Lui m’a tiré son chapeau d’avoir fait 2 séances par jour. Il vient de temps en temps, pour réparer les blessures de ses courses.

Que dire, comment le dire ?
Dans le détail, parce-que ceux qui me lisent et qui ont mal veulent savoir : la douleur de hanche (psoas en feu) a cessé en premier. C’est une douleur qui avait fini par me courber en avant chaque fois que je me relève de la position assise ou quand je marche longtemps.
J’ai beau chercher : même pas une trace de soupçon : je ne sens plus rien.
Les douleurs lombo-sacrées et des fessiers profonds ont suivi. Idem : je ne sens plus rien du tout.
Les bleus résiduels d’une chute juste avant la cure ont, eux aussi, complètement disparus. La douleur résiduelle d'une déchirure de l'ischio-jambier s'est aussi évaporée...

Je sens encore des douleurs là où la chirurgie devrait oeuvrer : déformation des orteils, subluxation du coude, dos qui réclame une visite chez l’ostéopathe. Mais c'est normal : la CRYO ne fait pas bouger les os !

Je sens aussi que tout mon corps est en travail. Je dors vraiment profondément, sans rêves ou cauchemars, ce qui est rare, d’un sommeil réparateur.
Je ne peux m’empêcher, dans les jours qui vont suivre, de penser à quel point la douleur n’est pas prise en charge, pas reconnue comme un problème handicapant.
Je comprends soudain à quel point la douleur impacte la vie intime.

Sans doutes cela va-t-il être plus facile de dire : «J’ai une spondylarthrite j’ai mal» que de dire «Oui je suis entraîneur sportif et j’ai mal partout." ? Comme si je ne savais pas m’occuper de moi-même...
Et puis peut-être que Codoliprane et tous ses copains vont rester dans leurs boites des semaines ou des mois entiers ?

Si vous voulez des nouvelles, j’en posterai chaque semaine. 
Ma « veille » internet sur le sujet va permettre à ce blog de rester pertinent et branché sur le sujet de la CRYOTHERAPIE CORPS ENTIER.
N’hésitez pas à vous abonner à ce blog, ainsi chaque fois qu’un article sera publié vous en serez averti par mail.
Prenez le temps de laisser commentaires et témoignages, de poser des questions, de m’écrire et d’envoyer des infos nouvelles à publier…

INSEP - 14/09/13 – J+5 – Week-end

« CE » samedi matin là va rester comme un jour charnière dans ma vie.
Ma vraie vie à moi.
Pas celle de la prof de sport pêchue qui rit et s’enthousiasme (et a bien raison de ne rien dire, parce que quand elle le fait, elle entend systématiquement : « Mais c’est normal, tu en fais trop ! »).

Moi, celle qui a besoin d’être seule, avec elle-même.
Parce-que moi, ma vraie vie, cachée, c’est la douleur qui la dirige. 

Et porter ça est tellement épuisant, que le seul moyen de me ressourcer est d’être seule, tranquille, dans la position qui me va, les habits qui me vont, au rythme qui me va. Comme si tout à coup, régulièrement, je ne pouvais plus supporter personne, toute contrainte supplémentaire devenant pour moi ingérable. Seule je me cocoone, je fais juste ce qui me convient, et j’arrête sans me justifier.
Et surtout je peux avoir mal tranquillement (si, c'est possible !), sans être irritée de ne pouvoir me plaindre ou d'être incomprise (ou de saouler tout le monde) puisque... personne ne pourrait m'entendre.

C’est un peu comme quand on fait la vaisselle alors que tout le monde boit le café à 2 m derrière vous sans avoir proposé d’aider, et... quand on fait la même vaisselle alors que les autres sont sortis faire une partie de pétanque dans le jardin. Dans le premier cas je pourrais soupirer et marmonner mon agacement. Dans le second, personne n’écoute, donc je me dis éventuellement qu’on ne m’y reprendra plus et je fais la vaisselle en pensant à des choses plus intéressantes.

Ce que je viens d’expliquer est très difficile à comprendre pour mes proches. Peut-être que cette lecture va les éclairer ?
Combien de fois m’a-t-on dit : "Mais t’es bien irritable !".
Non je ne suis pas irritable, J’AI MAL PARTOUT.

La douleur dirige ma vie, moi la gourmande, la jouisseuse, l’entrepreneuse, la balle de ping pong…
L’heure à laquelle je me réveille, l’état dans lequel je me réveille, le temps que je mets à échauffer mon corps raide et douloureux, l’organisation de ma journée par rapport aux douleurs du matin et celles du soir, la manière dont je m’habille et surtout me chausse (et donc m’habille, aïe les pieds), mon seuil de tolérance, mon niveau de patience avec les autres et avec les événements…
Combien de temps puis-je rester assise sans avoir mal au dos, aux hanches ? Combien de fois vais-je devoir changer de chaussures dans la journée pour pouvoir les supporter ? J’ose à peine dire combien j’ai mal aux pieds à marcher juste au Centre commercial dans des chaussures de ville…

Ne parlons même pas de ma pratique sportive professionnelle. Vous me lisez et vous vous demandez comment j’ai fait pour enchaîner heures de Fitness et randonnées pendant toutes ces années ?
J’ai fait, c’est mon métier, c’est ce que je fais le mieux. J’ai fait comme j’ai pu, j’ai pris l’habitude d’avoir mal.
Merci mes mâchoires de savoir se serrer et mes fossettes de continuer de sourire.
Merci Efferalgan, UPSA, Sportenine, l’arnica, Myolastan, Codoliprane, Voltarène, Feldène et tous leurs copains anti-inflammatoires…
Merci les huiles de massage, les poches de glace, les douches chaudes, Elastoplast & Velpo, les techniques de strapping (je maîtrise trop bien). Merci les ostéopathes qui m’ont si souvent accueillie en urgence (pas merci la sécu de ne pas rembourser), merci les services d’urgences, les radiologues et tout le système d’imagerie médicale (je crois que j’ai pris des rayons pour 3 générations).
Merci aussi mon estomac, en fait.

Pour de vrai : pas merci les nombreux thérapeutes qui m’ont vue passer. Je n’ai jamais entendu autre chose que « C’est comme ça, c’est le sport ».
Si le diagnostic de Spondylarthrite est confirmé pour moi dans quelques semaines, alors pourquoi tout ce temps perdu ?
Et le facteur génétique de cette maladie ? J’ai traîné mon dernier fils à l’INSEP, et le diagnostic est presque évident pour lui et son horrible mal de dos.
Et si je vous dis que ma petite sœur, non sportive, est décédée d’une hémorragie gastrique à 39 ans tant elle avait avalé de médicaments pour soigner les douleurs multiples qu’aucun médecin n’expliquait jamais ?
Imaginez comme je suis en colère.
Comme j'ai mal au cœur aussi.

J’ai mal, j’ai mal où ? Partout, on commence par où ?
Hallux valgus avancé aux 2 pieds (le drap sur le bout des pieds quand je lis le soir dans mon lit me fait mal !), entorses répétées aux 2 chevilles (donc arthrose, douleurs), muscle extenseur des orteils en feu à l’effort, nodules réguliers sur les tendons d’Achille, entorses des genoux (dont un opéré), syndrome de l’essuie glace aux 2 genoux, déchirures multiples dans les ischios-jambiers, pyriforme, pyramidal et psoas très douloureux, charnière lombo-sacrée en feu, idem pour la charnière cervico-scapulaire, tendinites des rotateurs de l’épaule, entorses du coude (l’un reste subluxé, je dois régulièrement le faire « craquer » d’une certaine manière pour pouvoir le mobiliser normalement) avec tendinites inguérissables (2 injections de gel dans coude droit pour palier absence de cartilage).

Comment te dire, toi qui me lis ? Comment te dire que je te vois d’ici. Je sais que tu ne crois pas ce que tu lis. Surtout si tu m’as eu comme prof de Fitness jusqu’il y a un an !
Comment te dire que j’ai une certaine légitimité à m’exprimer sur le sujet du « Aïe » et que mon témoignage concernant l’efficacité d’un traitement sera forcément sincère et un peu crédible ?
Voilà.
J’en suis là.
C’est comme ça.
Un jour j’ai réalisé que je pense que je pourrais sauter du 9ème étage… de saturation.
La douleur rend fou.
La douleur isole. La douleur fait mur entre le monde extérieur et moi, les autres et moi, mon métier et moi, le sport-loisir et moi…
C’est au bout du rouleau que j’ai décidé de me payer cette CRYOTHERAPIE CORPS ENTIER.
Et je sais que j’ai de la chance ; j’habite à 1h de l’INSEP, je peux organiser mes horaires de travail ! D’autres devraient poser 10 jours de congés et se payer l’hôtel pour y avoir accès, en plus de payer cette cure.

La douleur est comme un truc strident qui ne s’arrête jamais. Je vois défiler une large bande de papier dans mon cerveau, comme un électrocardiogramme. Des courbes s’y dessinent, montantes et descendantes. Une bonne vingtaine de courbes, chacune sa douleur. Je sens celle qui est au-dessus des autres. Elle obstrue tout. Et juste en-dessous toutes les autres font une espèce de danse dans le but de sauter, régulièrement, par-dessus la première.
Alors, évidemment, si, d'un coup, tout ce bazar se met sur pause  : c’est comme si on coupait le son en plein Festival des Vieilles Charrues : je suis stupéfaite !

Samedi matin, donc, j'ouvre un oeil...

Et je comprends immédiatement que j’ai dormi comme une marmotte, et que je n’ai pas bougé de la nuit, ça m’arrive une fois tous les 5 ans. J’ai bien dormi. Je sens l’énergie, je pète la forme, j’ai envie de me lever. Mais en fait c’est en me redressant pour poser le pied par terre que je réalise vraiment ce qui se passe :
JE N’AI MAL NULLE PART.

On a coupé le son, c'est ça : je suis stupéfaite !
J’ai arrêté les antalgiques 1 semaine avant le début de la CRYO dont je sais qu’évidemment il y a un lien. Il se passe quelque chose.
Bon sang, la douleur a lâché.
Et ça n’est pas un nouveau médicament ou la manipulation magique d’un ostéopathe qui a réussi cet exploit. Non, c’est mon propre corps qui, sous l’impact du froid, se répare lui-même..
Quel samedi, quel week-end, quelle randonnée le mardi suivant avec mes marcheurs, quelles grosses nuits de sommeil profond, quel plaisir de dégringoler l’escalier dimanche sans même tenir la rampe, quel bonheur de mettre des talons pour rejoindre mon amoureux…
Pourvu que ça dure…

INSEP – 12/09/2013 – J+4 – 5 et 6 ème séance

Je finis la 6 ème séance, sur 3 jours d’affilée. Et je suis fatiguée. Non, pas fatiguée mais épuisée. Et frigorifiée. Moi qui n’ai jamais froid, depuis 2 jours dès que je me pose je sens du froid partout, comme s’il se dégageait de moi.
J’ai l’impression d’être en train de récupérer d’un marathon ou d’un stage intensif de Fitness : froid, faim, sommeil… Et puis j’ai des bleus, des bleus roses comme de larges marques de brulures légères, mais qui font mal en profondeur quand j’appuie. J’ai la sensation d’avoir été rouée de coups. Je sens que je dois aller sous la couette, me couvrir beaucoup. Envie de ne voir personnes, pas envie de sortir. Et puis je suis irritable, insupportable, agressive.
J’ai le moral dans les chaussettes, le sentiment d’être obligée de faire violence à mon corps avec ce traitement, qui arrive tardivement faut de diagnostic plus précoce...
Demain j’ai reporté, je dois me reposer, la dernière séance a été douloureuse et j’en ai marre.
Ce matin un stagiaire infirmier a regardé la séance, incapable d’entrer même quelques secondes dans le caisson. Je me suis sentie « cobaye ». J’avais froid avant même de me déshabiller. J’avais envie qu’on m’aide un peu, qu’on me chouchoute, qu’on m’encourage, me plaigne, me rassure aussi :
«- Mais non tu ne fais pas tous ces efforts pour rien, mais oui c’est normal que tu sois fatiguée, mais si ça va fonctionner ! ».

Bref petite Cosette était chouineuse mais elle est quand même entrée dans son frigidaire.
Très froid, très lasse après. Retour voiture. 1 soupe et 1 yaourt. 1 pyjama en pilou et plus personne jusqu’au lendemain.
13/09/2013 – J + 5 – Pas de séance
Pas de cryo, pas de changements. Très sommeil dès le réveil. Faim de sucre. Je bosse toute la journée pour m’endormir avant 20h30 devant ma TV !